Les courses de chars

Pour des grands jeux à la Ben-Hur

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Un thème Antiquité pour votre camp, votre WE territorial / district / de région ?
Ou même sans ce thème, les courses de chars sont une activité très amusante, qui permet d’allier ingénierie, travail d’équipe, force, collaboration. Mieux encore, elle permet d’apprendre ou réviser les techniques d’installation en s’amusant.

La base du char

La base du char est un triangle de bois.

  • Le bas du triangle sert à poser les pieds du « conducteur » (qui ne conduit pas grand chose) du char,
  • La pointe du triangle vers le haut, permet à deux « chevaux » humains de tirer le char, et permet au « conducteur » de se tenir.

Pour améliorer le concept, on ajoute souvent :

  • une deuxième barre pour faciliter la position des « chevaux » humains,
  • une réflexion sur le brelage du bas du char : il peut être amener un frotter le sol … donc à « brûler » puis lâcher.
  • l’amélioration de la glisse du char sur le sol : en créant un biseau au niveau du bois, ou, encore bien mieux, en faisant des roues. Certains tentent le char « trimaran » avec une perche au centre, et une perche en bas, formant un T à l’envers. Ainsi, l’un ou l’autre des côtés touche selon le sens du virage.

Les courses de chars

Tout type de course peut être imaginé. Dans les plus courantes, nous trouverons :

  • des courses en relative ligne droite,
  • des courses nécessitant dextérité, avec des virages ou autres. Cependant, il vaut mieux ne pas commencer par celle-ci car elle génère de la casse !

Nous recommandons de trouver un terrain roulant … mais pas trop. De l’herbe rase sur terrain sec est bien par exemple. Un chemin fermier. Mais éviter du bitume, car la vitesse prise alors nécessite alors quelques protections pour le cavalier (gants, casque).

A l’inverse, un terrain trop accidenté ou trop herbeux rendra la course très difficile car il faut beaucoup de force pour tirer le char.

La conception du char

En vue de côté :

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Vue du dessus :

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On place un brelage à chaque croisement des bois.

Les numéros 1 et 2 correspondent à deux solutions pour le bout du triangle.

  • Solution 1 : la classique. On lie le bout des deux perches. Simple et efficace. Le brelage classique y sera moyennement efficace mais on peut opter pour un brelage japonais diagonal. Mais cela présente deux inconvénients : les perches sont l’une sur l’autre, ce qui entraine le fait que la perche des « chevaux » est de travers. Le char avance alors un peu en crabe.
  • Solution 2 : pour remédier aux faiblesses de la solution 1, on peut attacher les deux perches hautes du triangle à une petite traverse. Mais aucune solution n’est parfaite : cela peut faire que le trapèze ainsi rendu joue un peu sur les côtés (sombre histoire de triangulation inachevée).
  • Une autre solution : un méplat au bout, qu’on chevillera. Mais c’est plus difficile.

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Voir aussi article4859

Astuces :
-Prendre du bois bien sec pour les roues : découpe à la tronçonneuse conseillée.
-Prévoir des stands de réparation pour chaque équipe avec une à 2 roues, une 1 à 2 perches, et des morceaux de ficelles déjà découpés.
-Prévoir protection pour le conducteur de char (Casque et surtout genouillère)
-Variante : si peu de temps pour réaliser le char, les roues peuvent être à l’intérieur. Cela évite l’utilisation des cheville, mais les roues peuvent se balader sur l’axe du bas pendant la course. Au choix.
-Ne pas oublier de prendre des photos et vidéos !
Drôme -Ardèche Production

Documents joints

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